NUITS
Chercher sa nuit. Se confronter aux limites du visible. Tel est le point de départ du nouveau projet de « Collectif neuf. » Les photographes, s’y sont confrontés au fil des nuits de confinements puis des laisser passer pendant les mois d’été. Les recherches se placent sous le signe de la déambulation et de l’errance, dans une variété de territoires, du plus urbanisé au plus naturel, du lointain au domestique, du rêve à la fiction. Des images souvent marquées par le silence et la solitude, où la présence humaine reste allusive.
Chercher sa nuit c’est aussi pour certains l’occasion d’expérimenter, de jouer avec le temps, la pose longue et les effets du mouvement, de célébrer l’éclosion de la nature. Objet de fascination, de fantasmes et de peurs dans l’inconscient collectif, la nuit devient le lieu de tous les possibles.
Mon travail personnel est parti des lumières de la ville qui traduisent une certaine précipitation voire d’agitation, pour plus tard me blottir dans le silence de la nuit : séduction des ténèbres. Nuit, obscur objet du passé. Quête de l’invisible, du souvenir, de la mémoire.

